Claude Olivier est le fils aîné de Jean et Marie Anne.
Il est né le 10 février 1743 à Paris (cette information a pu être obtenue grâce à de nombreux ouvrages en ligne). Son acte n’a pas été reconstitué aux archives de Paris.
A Paris, le 2 octobre 1773 il se fiance avec Marie Sophie DIONIS, dont le père Charles est un ancien professeur à la faculté de médecine de Paris .
Le mariage est célébré le 4 octobre 1773 à Paris. Claude est alors maître des requêtes de Monseigneur le Comte d’Artois.
(Sur cet acte reconstitué est noté en bas à droite la date des décès du Roi Louis XV (10 mai 1774) et de la Reine (24 juin 1768).
Marie Sophie meurt rapidement après le mariage, le 16 septembre 1774. (L’acte n’a pu être encore trouvé).
Aucun enfant n’est issu de cette union. (Cette information est indiquée dans le contrat du deuxième mariage de Claude Olivier).
Grâce à Gallica, j’ai su que Antoine Marie d’HOZIER (Juge d’armes de France) avait réglé pour armes à Claude : « un écu de gueules à un chevron d’or accompagné de quatre étoiles d’argent posées trois en chef et une en pointe. Ledit écu timbré d’un casque de profil orné de ses lambrequins d’or, de gueule et d’argent. »
Cela a été fait le 28 juin 1780.
Remarque personnelle : Je n’ai pas trouvé ledit écu timbré d’un casque de profil orné de ses lambrequins d’or, de gueule et d’argent.
Claude Olivier était alors Seigneur de Kérambars et de Kergadou en Bretagne.
Le 21 septembre 1783, son père Jean meurt à Cognac (Charente). Par un acte passé devant notaire à Paris le 23 février 1784, Claude Olivier renonce à la succession de son père qui est plus onéreuse que profitable.
Le 27 septembre 1789 Claude Olivier épouse en secondes noces Anne Flore Félicité LAMYRAULT à Rouen, paroisse Saint Godard.
Marc Alexandre le frère de l’époux est témoin de cette union.
Ils ont ensemble un fils Alphonse Marc Auguste CAMINADE DE CASTRES, né le 27 septembre 1790 à Paris et baptisé le 5 octobre 1790, mon ancêtre Marc Alexandre est son parrain.
L’acte a également été reconstitué à la suite des incendies de pendant la Commune de Paris. Il a pu être reconstitué grâce à au maire de Cognac.
Claude Olivier était à cette époque Ecuyer, Officier des ordres du Roi, Maître des requêtes honoraires de l’hôtel de son altesse royale le Comte d’Artois, également Juge auditeur général de l’infanterie, premier substitut du procureur du Roi de la Varenne au Louvre et receveur général de la province du Dauphiné.
Le jeune Alphonse meurt peu de temps après sa naissance (je n'ai pu retrouver ledit acte à ce jour).
Ils n’auront, semble-t-il, pas d’autre enfant.
Le 15 juillet 1793 Anne Flore Félicité souhaite divorcer d’avec Claude Olivier, pour incompatibilité d’humeur et de caractère, grâce à la loi du 20 septembre 1792.
Elle obtient un acte de l’officier municipal de Rouen, lui indiquant qu’une première assemblée est fixée au 18 août 1793, aux fins de divorce.
Cette assemblée a donc lieu le dimanche 18 août 1793 à 9 h à Rouen. L’épouse et ses témoins sont présents, mais Claude Olivier ainsi que ses témoins ne se présentent pas, alors qu’ils ont été régulièrement convoqués. Il s’agit donc d’un acte de non-conciliation.
L’assemblée est prorogée au dimanche 20 octobre 1793 à 9 h.
Le dimanche 20 octobre 1793, Claude Olivier ne vient pas, ils ont attendu jusqu’à 11 h.
L’assemblée est une nouvelle fois prorogée au jeudi 23 janvier 1794 à 10 h.
Devinez quoi ?
Claude Olivier est défaillant une fois de plus ce jeudi 23 janvier 1794 et le 7 février 1794, le divorce est prononcé entre Claude Olivier et Anne Flore Félicité, le motif est le suivant : « pour incompatibilité d'humeur et de caractère. »
Claude Olivier n’a pas donné signe de vie.
(Je retrouve sa trace en l’an VI. En effet, grâce aux archives de la Révolution, notamment, les Archives Nationales conservent beaucoup d’informations.)
Cette attestation du 27 fructidor an VI (13 septembre 1798) est intéressante, elle permet de savoir que depuis le 12 nivôse an V (1er janvier 1797), Claude Olivier loge chez les frères GREGOIRE, lesquels sont commissionnaires en marchandises. Son domicile ordinaire étant jusqu’alors à Rouen.
Un autre document nous apprend qu’il demeure rue de Buffon à Rouen depuis le 6 août 1792 et qu’il se rend à Paris le 12 fructidor an VI (29 août 1798) avec l’intention de reprendre son domicile à Paris où il a toujours résidé jusqu’à la période du 6 août 1792.
Dernière trace de vie de Claude Olivier le 5 vendémiaire an VIII (27 septembre 1799), par un acte de notoriété (brevet, donc non présent dans les archives notariales), chez le notaire EDON à Paris.
A ce jour, j’ai pu lire çà et là qu’il serait décédé en 1816, mais où je ne sais pas. Je cherche encore. Si un inventaire après décès a été dressé cela me permettrait d’en apprendre encore plus sur lui.
Le prochain chapitre sera consacré à Marine Anne, la seule fille de la fratrie CAMINADE DE CASTRES.
SOURCES:
Archives de Paris
Archives de la Seine-Maritime
Archives Nationales (CARAN et site de Pierrefitte sur Seine)
Divers ouvrages sur la famille CAMINADE DE CASTRES (mais attention pas toujours très fiables)
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