Bridoison est un ouvrier maçon.
Le 18 décembre 1880, il se retrouve devant le tribunal.
Pour quelle raison ?
Voici son histoire.
Au mois de décembre 1880, Bridoison, est prévenu d’outrages au préfet de police et aux agents de la force publique.
Il les aurait traités de mufles !
Bridoison est qualifié par ses collègues de « vieille gouape »
Une chanson ? Quelle chanson ? Pourquoi aller au tribunal pour une chanson ?
Devant le tribunal, le prévenu tente d’expliquer le pourquoi du comment.
L’explication de Bridoison :
« Voilà. Je revenais tranquillement de la grève, que j’y avais été pour m’embaucher étant maçon de vocation ; demandez à M. l’agent, si c’est un effet, je chantais. »
Et Bridoison de répondre :
Alors oui…très bien, mais ce dernier, selon l’agent, « est venu lui chanter sous le nez en appuyant pour bien comme pour bien nous faire comprendre que c’était pour nous qu’il disait cela. »
S’ensuit une discussion entre le prévenu et M. le président :
L’agent répond :
Evidemment, Bridoison de répondre encore et encore que cela est un quiproquo !
Une discussion un peu lunaire a alors lieu entre le président et Bridoison :
Le tribunal condamne finalement Bridoison à six jours de prison.
Le mot de la fin sera pour le prévenu :
Sources
Journal de la ville de Saint-Quentin et de l’arrondissement, 22 décembre 1880
Le Progrès de la Somme, 19 décembre 1880
Ah bah quand y'a quiproquo !!... mdrrr
Haha. ! Pas mal la ligne de défense ! 🤣