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A comme Amour macabre... Ahh l'amour!

Photo du rédacteur: Nadège Cresson GénéalogieNadège Cresson Généalogie


Qu’ont en commun ces diverses personnes : La Marquise d’Harcourt, Adèle Parenti, Adila Parentie de Nauteuilloy ?


Il s’agit d’une seule et même personne, à savoir : Adèle Parent.


Qu’ont en commun Téodora Garavaglia et Carlo Maderna ? Il s’agit là aussi d’un seul individu.


Ces deux personnes ont fait beaucoup parler d’eux au mois de novembre 1893 à Paris,.


Voici leur histoire.

 

Téodora Garavaglia 28 ans, officier italien, fait la connaissance d’Adèle Parent 22 ans, artiste peintre, à Paris, en octobre 1893. Adèle habite rue Richer, Téodora habite rue de Berri.

 

Après plusieurs propositions faites par l’italien, le 2 novembre 1893, Adèle se rend au 47 rue de Berri, que l’italien loue pour 300 francs par mois. Elle devient alors sa maîtresse.


Pendant trois semaines, ils s’écrivent des lettres passionnées, dans lesquelles la mort est très présente.



Que s’est-il donc passé au 47 rue de Berri ?


Pour le savoir, il faut se pencher sur la plainte déposée par Adèle le 3 novembre 1893 auprès de M. Mourgues, commissaire de police. Voici ce qu’elle lui indique :



Puis au fur et à mesure de son interrogatoire, Adèle explique comment cette relation a évolué :



Cette relation va peu à peu se développer en quelque chose de sordide, selon ce que la jeune femme décrit :


Et c’est à ce moment là selon Adèle que tout bascule :



La jeune femme tente alors le tout pour le tout :



Evidemment dans cette affaire, il faut connaitre les deux versions, voici celle de l’italien :



 

Mais qui croire alors ?

L’italien lui aussi se dit victime :


Le Juge d’instruction Dopfler est saisi de cette affaire et au fur et à mesure de son enquête, il va aller de découverte en découverte.



Finalement, M. Dopfler rend une ordonnance de non-lieu le 18 novembre 1893.





Sources:


La Cocarde, 20 novembre 1893

Le Progrès de Nantes et de la Loire-Inférieure, 4 novembre 1893

Le XIXe siècle : journal quotidien politique et littéraire, 4 novembre 1893

Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, 22 novembre 1893






10 comentarios


demortillet
02 nov 2024

Eh ben… quelle histoire ! . Le titre de presse « les détraqués de la rue de Berri » était assez pertinent pour qualifier cette « romance ».

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Nadège Cresson Généalogie
Nadège Cresson Généalogie
02 nov 2024
Contestando a

Oui vraiment des détraqués!

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ludimum
01 nov 2024

Et beehh quelle histoire !! L'amour et ses folies... mais eux ils étaient... j'ai pas de mots mdrrr

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Nadège Cresson Généalogie
Nadège Cresson Généalogie
02 nov 2024
Contestando a

Ah bah oui, mais les prochains sont encore plus fous!

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Stéphane Brèves d'antan
Stéphane Brèves d'antan
01 nov 2024

Amour quand tu nous tiens 😅

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Nadège Cresson Généalogie
Nadège Cresson Généalogie
02 nov 2024
Contestando a

😊😉

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Camille Gouault
Camille Gouault
01 nov 2024

Sacrée histoire. Quand la folie nous tient !!

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Nadège Cresson Généalogie
Nadège Cresson Généalogie
02 nov 2024
Contestando a

Oui! La folie est très présente dans mes faits divers d'hier

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Christelle Gomes
Christelle Gomes
01 nov 2024

Tout ça pour ça ! Quelle histoire 🤣

Folie réciproque et non-lieu me paraissent une conclusion tout à fait appropriée.

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Nadège Cresson Généalogie
Nadège Cresson Généalogie
02 nov 2024
Contestando a

Oui exactement le non-lieu était prévisible

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